27 octobre 2008

Des élections, Encore ?

C'est sans doute un ballon électoral que vient de lancer Jean Charest. Pas sûr que l'opinion ne le suive, déjà que les élections fédérales n'ont rien changé ou presque, je ne sesn pas tellement les québécois avoir autre chose que le goût de réélire à peu près la même Assemblée nationale. En ce sens, l'analyse de Chantale Hébert est pertinente: l'électorat est volatil. Il ne serait pas étonnant que les sondages qui laissaient croire au retour de certains adéquistes (je ne parle pas de députés) vers les libéraux donnent une autre lecture une fois la campagne lancée.

C'est que l'adéquisme est un phare. Non pas que les idées de Mario Dumont soient particulièrement brillantes, mais bien parce qu'elles allument l'électorat par intermittence. Possible que ces élections dont personne ne veut ramènent à l'ADQ les gens de rien inquiets de la situation économique.

À moins que ce qui s'annonce au plan économique ne serve d'alibi à Charest pour tenter d'aller chercher un mandat fort avant que ne ça devienne pire.

Pas très réjouissant tout ça.

25 octobre 2008

Rien à dire ou plus

Ce soir, je n'ai rien à dire que des banalités. De rénos ou d'autrement. Alors on laisse la place à d'autres qu'on invite sans que les os leur fassent mal.
Une vieille habitude de radio. Quand il fait chaud en juillet.



Chanson d'automne aussi.

22 octobre 2008

Le temps qu'il fait

Ce matin en me levant très tôt pour terminer de corriger une pile de copies :


Oui c'est un cliché mais je ne pouvais pas y résister ;-)

16 octobre 2008

Nationalisations

Si je comprends bien, la France et les Européens nationalisent partiellement des banques déjà nationalisées autrefois ?

Socialisation des pertes et privatisation des profits qu'y disaient.

14 octobre 2008

Élections

Dans une heure on pourra avoir les résultats des élections. Mais je me doute tellement du résultat. Pour résumer, les conservateurs vont perdre trois ou quatre comtés dans l'Atlantique au profit des libéraux. Au Québec, le Bloc va probablement gagner 4 ou 5 circonscriptions sur les conservateurs, au Saguenay et à Québec mais la tarte du patrimoine restera là, l'ex de Mme Couillard aussi. Peut-être un ou deux gains libéraux à Montréal dont hélas celui du fils de.

Dans le reste du Canada, les conservateurs vont probablement grignoter quelques libéraux dans les banlieues de Toronto, mais moins qu'on ne le croit. Dans les Prairies, les quelques points rouges ou jaunes de la mer bleue disparaitront au fur et à mesure qu'on s'approchera des Rocheuses. Comme toujours, la Colombie-Britannique votera n'importe comment.

Et Harper sera minoritaire.

Il est 20h 55, je m'endors déjà un peu.

11 octobre 2008

Crises

Et pour l'ambiance ce hit instantané d'octobre 1987, du temps où je faisais de la radio.


Si ma contribution à la blogosphère a fondu comme le Dow Jones ces derniers jours, ce n’était pas faute d’en lire. Depuis mars j’ai pris l’habitude de lire beaucoup de chroniques économiques, aussi les turbulences des dernières semaines ne m’ont pas tellement surpris. Il y a l'incontournable Paul Krugman au New York Times, économiste patenté qui, voyant les hésitations des politiciens à faire face à la crise, reprenait ce mot: «We are a Banana Republic with nukes». On verrait bien en effet Bush à la tête du San Theodoros. D'ailleurs le caricaturiste Ted Rall le voit aussi:




J'aime bien aussi Naked Capitalism d'abord pour le titre et ensuite pour les analyses critiques des nouvelles économiques. Le plus noir de ces blogueurs est sans doute l'économiste Nouriel Roubini, surnommé Dr. Doom par le New York Times. Sur son site RGE Monitor il a prévu dès février la longue décomposition du système financier mondial. Et pendant que j'écris ces lignes, les ministres des finances du G20 discutent des mesures à prendre on souhaite qu'ils aient lu sa dernière analyse. Et je suis assez pessimiste sur les résultats.

Au fond, cette crise financière était assez prévisible. La bulle immobilière américaine (mais aussi européenne) ne pouvait pas tenir: le prix des maisons ne peut pas augmenter indéfiniment de 10% par année. De même, les outils de financement sophistiqués ne peuvent pas créer des capitaux qui n'existent pas. Mais si je n'ai aucune pitié pour les boys à MBA qui se retrouveront à la rue, j'en ai pour tout ceux qu'on a bernés dans ce système. Pour les retraités qui voient fondre leurs épargnes de jour en jour. Pour les gens de classe plus ou moins moyenne qui perdent leur maisons. Chez Calculated Risk, autre fine lame de l'analyse financière j'ai vu ce video assez triste et dérisoire sur les conséquences étranges de cette crise. C'est en anglais mais je ne résiste pas à la mettre ici. La présentatrice est, disons assez californienne.




En tout cas. Reste à souhaiter que les dirigeants politiques et les rapaces de la finances apprennent la leçon.

On peut toujours espérer.

10 octobre 2008

De retour

Trois mois sans rien écrire ici. Pas tant que je n’avais rien à dire mais que je n’en avais pas le goût. Attendre l’été pour qu’il arrive à la rentrée. Et avec lui le prétexte de ne plus avoir de temps. Grosse session à temps plein. Et maintenant une pile de copies assez haute pour me redonner le plaisir de procrastiner la correction.


Passer du temps à me demander s’il ne serait pas plus simple de mettre un pont final à ce blogue. Mais ceux qui me connaissent savent que j’ai horreur de finir les choses. J’aime garder une porte ouverte au cas où. Attendre.


J’ai passé une bonne partie de l’été à attendre. Que le l’été arrive. Que finisse mon cours aux adultes. Que j’aie le courage d’arrêter de fumer. Que j’aie une occasion d’aller à Québec. Que ça me tente d’écrire. Que je devienne cinquantenaire. Que l’éclairage soit parfait pour prendre la photo du jardin que Carole m’a demandée.


Et l’été s’est passé.

L’automne est superbe.


Assez pour redonner le goût d'écrire.