1 janvier 2006

Bonne année

Commençons par le commencement. Une belle et bonne année à mes lecteurs que j’ai atrocement négligés depuis deux semaines. De la santé, de la joie, du bonheur et la réalisations de quelques rêves, petits ou grands. Et la grâce de voir la beauté du monde le plus souvent possible.

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Je crois que je suis atteint du syndrome de décembre, une sorte d’engourdissement hivernal qui me porte à une sorte de somnambulisme, faute de lumière qui décline toujours. Cela porte à l’interiorité d’où le silence des dernières semaines. Cela s’atténue tranquillement, à force de festivités et de rencontres du temps des fêtes. Passé une semaine en famille et en amis ce qui fait du bien, d’autant plus que ma rechute tabagique est derrière moi. Je pense m’être ainsi fait un beau cadeau de Noël qui va durer je le sens. Et à la suggestion de mon ami en inhalothérapie, je vais investir les sommes économisées en petites récompenses. Ce qui tombe bien, vu la vente à moitié prix de la Bibliothèque du nouveau monde (une sorte de Pléiade universitaire québécoise). J’ai dans la mire les voyages du baron Lahontan, ceux de Charlevoix et les chroniques d’Arthur Buies. Pour le prix d’un mois sans tabac.

Je me sens très bien d’en avoir fini de ma relation amour/haine avec le tabac. Je me suis rendu compte que l’une des grandes difficultés que j’avais à arrêter de fumer était la peur de perdre quelque chose, de me faire du mal pendant le sevrage. J’en ai eu moins de symptômes que les dernières fois et je savoure le souffle retrouvé. Et je n’ai perdu que des chaînes.

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Passé la veillée du nouvel an à un gros party chez des amies hier. Rechute planifiée de tabac, d’autant plus intéressante que les fumeurs étaient relégués à la galerie par moins quinze. Ce qu’on ne ferait pas pour être esclave… Moi qui suis d’ordinaire sauvage au nouvel an ça me faisait tout drôle d’être entouré d’amis, de gens nouveaux aussi. Suis resté réservé sans trop devenir misanthrope. Mais je me rends compte que dans ce genre de choses je préfère de beaucoup être dans l’organisation que simple participant. Il y avait là des amis de plus de vingt ans que j’ai toujours plaisir à voir. Et une logue tournée de becs à minuit qui a fait du bien. Sans même attraper un rhume.

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Pas de résolutions pour la nouvelle année, ce qui évite de ne pas les tenir.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

"Je me suis rendu compte que l’une des grandes difficultés que j’avais à arrêter de fumer était la peur de perdre quelque chose, de me faire du mal pendant le sevrage."

Tout est là. Belle année :)