24 septembre 2005

En direct (ou presque) avec une radio blogue (très low tech)

Je vous écris en direct ou presque de mon poste de travail externe.


Le Itounes aléatoire comme ambiance. Jusqu’ici Marie Laforêt, sa version de Paint it black, Vesoul de Brel et là commence Summertime version Janis et Hendrix. Je viens de m’ouvrir une bouteille de Quintas da Roas, le petit rouge portugais du temps. Je me suis allumé de quoi m’excuser, si je vais en politique un jour.


Il fait frais, on endure une laine et même un polar bientôt. L’aléatoire me gâte. Sensation de Rimbaud version géniale de Charlebois. Le soleil commence à être bas, il se couchera dans deux heures. L’été est vraiment passé. Des corneilles croassent et se répondent dans le quartier. Personne autour, en fait il y a probablement moins de monde dans les cours voisines que sur n’importe quel sentier du Mont Orford.


Suivi la catastrophe trop appréhendée de l’ouragan Rita. Quel contraste avec Katrina. On avait tiré les leçons de l’improvisation la Nouvelle-Orléans quoique la situation de Houston était moins risquée. Le maire était moins pittoresque aussi, une tête de bureaucrate compétent qui répond par un yes maaam avec l’accent chantant du sud.

Je découvre l’hôtel des blogueurs que j’avais oublié de surveiller cet été. Le pari était risqué, les textes sont forcément inégaux, mais tout de même chapeau ! On s’y perd des heures et des heures dans ce beau happening blogosphérique. The The, This is the day

Tiens, Nebraska de Bruce Springsteen, musique bleue country, un genre que je détestais mais que j’apprécie avec le temps. Cela porte à la rêverie. Un parfum capiteux de cierges d’argent passe sous mes narines. Un journée à faire le point sur ce qui se passe dans ma vie. Je pense. Pour moi. Je ne l’écris pas toujours, loin de là. Il sert à quoi ce blogue? À rien, à écrire et je le continuerai encore un temps, au moins un an m'étais-je dit, peut-être plus. Insomnie blues, Pauline Julien.

À moitié par plaisir et pour l’aider entre deux jobs, j’ai commandé un ex-libris à une amie graphiste fauchée. J’au vu son projet hier… on y voit ma gueule dessinée en esquisse, clope au bec, et cette devise venant de l’ami poète : Tout est paysage. J’ai été surpris du concept (ou de ma gueule?), ravi de la devise et heureux du résultat. En ferais-je une bannière de ce blogue ? Peut-être. (Joan of Arc, Cohen)


Je serais curieux de faire un saut au Yul blog d’octobre, question de voir des bloggueurs que j’aime bien. Il y aura Laurent d’Embruns que je lis depuis longtemps et les adieux de Karl que je regarde plus (J’aime ses photos) que je lis, n’entendant rien aux technicalités webbiques, heureusement entourées de poésie. Mais bon, pas évident de faire l’aller retour Sherby Mourial que cela implique. Mais ça me tente.

Gracias a la vida de Mercedes Sosa et Corsario d’Elis Regina.
Ce doit être un signe.

L’humidité commence à tomber, le soleil est disparu derrière le bloc voisin, le temps fraîchit.

On enregistre sur la clef USB à 17h 40

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