12 septembre 2005

Journée de grâce


L’été est toujours là après quelques nuits presque froides. Les arbres sont encore verts avec à peine quelques touches de rouge. Le jardin, que j’ai trop oublié depuis un mois, ressemble à ça.


Et c’est assez involontaire d’ailleurs. Beaucoup de verges d’or et d’aster sauvages ont envahi les plates bandes, mais je ne m’en plaindrai pas, ce sont des plantes que j’aime et qui conviennent au jardinier négligent que je suis en fin de saison.


J’aime ces relents d’étés quand on s’en va vers l’automne. Ce n’est pas la fébrilité des premières douces soirées du printemps, on a tellement eu de belles cet été qu’on en est presque blasé. On savoure plutôt une plénitude, un contentement du monde avant que les couleurs n’explosent et que tout sombre vers l’hiver.

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