Je pensais me lancer ce jour d’huis dans l’analyse de la lucidité du messie Lucien et associés, mais comme il s’agit d’un gros morceau, on y reviendra plus tard.
Moi qui regarde à peu près un film par année, j’ai été enchanté de voir enfin C.R.A.Z.Y le film culte de cet été québécois. Six mois après tout le monde, à mon tour de dire que ce film m’a enchanté, touché et chaviré. Ce film c’est un peu ma vie, comme celle sans doute de milliers d’autres de ma génération. J’ai deux ans de plus que son héros, j’ai vécu dans un bungalow semblable, quoique nettement plus loin du parc Laurier. J’ai écouté la même musique, et Dieu sait si elle est présente dans le film, j’ai eu le même genre de famille, les mêmes inquiétudes identitaires, les mêmes expériences de jeunesse, bref difficile de ne pas s’identifier à cette histoire. L’un des enjeux de ce film est bien sûr l’identité sexuelle, son héros acceptant mal son homosexualité. Pire pour son père qui refuse d’avoir un enfant fif. Pour être un peu passé par là, mais de façon fort différente et plus paisible, les sentiments sont justes.
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