28 novembre 2005

Louis-Edmond Hamelin cause.

Pendant que je planche sur un texte hivernal, voilà qu’un des grands géographes québécois me ramène à une réalité que j’allais oublier. Louis-Edmond Hamelin est l’un des pionniers de la géographie québécoise. Un grand homme. Un homme du Nord et du froid. Voilà que dans le Devoir de ce matin il nous y ramène. Lisez son texte, qui rappelle que dans les grands débats de cet automne québécois on a oublié les deux tiers de son territoire, trop nordiques (et amérindiens ?) pour qu’on s’en soucie.

Malgré cela, je persisterai à me centrer sur le sud qu’est l’axe laurentien, cette aire culturelle francophone des géographes américains. Tout simplement parce que mon propos s’y limite et que je connais mal le nord. Raison de plus pour que Louis-Edmond Hamelin ne nous le fasse pas oublier. Et comme je vais parler d’hiver, il est un des grands chantres de l’hiver québécois qu’on cache trop souvent et dont on oublie les beautés. Je me souviens de l’avoir entendu chanter le jeu des glaces sur le Saint-Laurent à Québec. Aux États généraux du paysage québécois, il avait d’ailleurs fait remarquer que la présentation multimédia avait à peine montré les paysages hivernaux pourtant dominants presque la moitié de l’année…

***

La session s’achève. Je corrige et me cherche du boulot. Pris une grande marche hier sous un beau soleil froid. Je m’encabane aujourd’hui. Il a verglacé, il pleut maintenant. Je me prépare un bœuf bourguignon. Il fait un temps de ragoût, mettons.

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