12 janvier 2008

Insomnie Blues

Levé à 4h du matin sans envie de dormir, la pizza de la veille y étant peut être pour quelque chose. Petite tournée de blogues et d’actualités. Une chanson me trotte dans la tête, Insomnie Blues de Pauline Julien. Et tiens, si je m’essayais à la mettre dans mon blogue. Longue recherche. Finalement trouvé comment dans Tips for new bloggers, en anglais, mais parfait pour une cybernouille comme moi. Essai donc.





Sursauté en voyant la une de mon quotidien préféré portant sur les joies de la méditation. Commencé immédiatement une méditation sombre sur le nouvel-âgisme du Devoir qui commence sérieusement à me taper sur les nerfs. Non content de nous infliger une page de Josée Blanchette tous les vendredis, les sermons végétano-puristes de Fabien Deglise voilà qu'on ne trouve rien de mieux pour la une du samedi de ce quotidien qui se prend au sérieux.

En y pensant plus, passer du catholicisme rigoriste d'Henri Bourassa à celui plus ouvert de Claude Ryan pour finir dans le Nouvel-âge, c'est bien refléter la société québécoise.

Hélas.

3 commentaires:

Anonyme a dit...

Tiens, je ne suis pas seul dans mes frustrations quotidiennes ;-) Au nouvel-âgisme de ceux que vous mentionnez, j'ajouterais le conservatisme de M. Christian Rioux, de Mme Bombardier et de M. François Brousseau (son texte comparant Chavez et Poutine est une pièce de collection). Sans compter l'obsession anti-renouveau pédagogique de Mme Marie-Andrée Chouinard.

Finalement... je me demande ce que j'y trouve encore... sinon qu'il est encore plus d'insignifiance ailleurs.

Cela dit, je n'ai pas eu la chance de le faire plutôt : bonne année chez vous et je suis bien content que vous n'ayez pas (encore?) raccrocher vos patins de blogueur!

magoua a dit...

Salut Charles-André. Ton commentaire me fait réagir quand même un peu. Je ne reprocherai pas au Devoir de faire appel à des voix plus conservatrices, c'est de bon aloi dans un quotidien de proposer plusieurs points de vue. On s'entend sur la Bombardier (alias Madame Formidable) et dans son cas, cela relève de la pose médiatique. J'aime bien Rioux, justement parce qu'il prend le contrepied de la bonne pensée de gauche de façon souvent bien articulée.

Pour ce qui est de Brousseau son cas relève plutôt des chasses aux sorcières imaginaires dont la gauche a le secret: il a éclairci sa position: comparer Chavez et Poutine n'est pas les amalgamer. Mais Chavez, malgré la sympathie que j'ai pour lui, est tout à fait critiquable et son projet de réforme politique marquait une dérive autoritariste assez inquiétante. En reculant, il n'en devient que plus respectable.

Et tiens, dans les chroniques inutiles du Devoir, j'ajouterais bien celles de Gil Courtemanche, tellement bonne gauche bon teint que je ne les lis plus tant elles sont prévisibles. C'est un peu comme le Monde diplomatique, après 30 ans à le lire il ne surprend plus tellement. Et je ne parle pas de Lise Payette ;-)

Bonne année à toi aussi. Et bien des débats.

P.S, Pour ce qui est de la Réforme mettons que la journaliste du Devoir est probablement aussi mal informée et déformante que tous ses collègues des médias. Et des profs syndiqués à l'Alliance de Montréal ?

Maphto a dit...

Surprenant parfois le Devoir.