13 janvier 2008

Chez ailleurs

Remises les notes, la dernière session est finie. Commence l’autre. La nouvelle, la grosse. J’ai une vieille coutume de souligner la chose en me payant un livre rêvé. C’est fait. La mesure d’un continent est à la hauteur de mes espérances. C’est un recueil de cartes anciennes qui illustrent la découverte de l’Amérique du Nord par les Européens. Voilà un livre dans lequel le géographe que je suis va se perdre joyeusement. Les cartes sont soigneusement présentées par Denis Vaugeois, historien connu, bon vulgarisateur, qui a en plus le mérite de ne jamais oublier les amérindiens qui sont dans le blanc des cartes. Raymonde Litalien ajoute son savoir archivistique et sait mettre en contexte la production de ces précieux documents.

La carte de Champlain (1632)

Le troisième larron du trio s’appelle Jean-François Palomino. C’est un historien de la cartographie. À ce titre, madame Bissonnette a eu la bonne idée de l’embaucher comme cartothécaire de sa Grande Bibliothèque. Ce qui m’amène à une des beautés de la chose. La plupart de ces cartes sont disponibles dans les collections numériques de Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ). J’ai déjà louangé ce site et il est encore meilleur, puisqu’on y a ajouté beaucoup de cartes topographiques d’avant 1950 et les plans dits d’assurance incendie de beaucoup de villes et villages du Québec. Ce sont des plans très détaillés, jugez plutôt :

Le carré Strathcona à Sherbrooke en 1907

Malheureusement, l’outil de visionnement en flash ne permet pas de les copier dans l’ordi, sauf par capture d’écran. Mais bon doit sûrement y avoir un truc, merci de me le dire.

***

Maintenant, quelques provisions pour la route. Parce que vous avez été gâtés ces derniers jours, j’ai presque autant écrit que dans les derniers mois. ( Rien de mieux qu’une épaisse pile de travaux à corriger pour faire autre chose). J’ajoute quelques liens vers d’autres blogues pour ceux qui seront déçus de ne rien trouver de neuf ici. J’ai commencé le Léon Coco et Mulligan de Christian Mistral. J’aime bien Mistral, son style ample presque classique ses envolées. Or voilà qu’il reblogue. Mieux encore, nous avons en commun un certain antimartinisme. Content de le relire en blogosphère.

De chez Mistral, j’ai rebondi vers un écrivain que je ne connais pas et que je me promets de lire : Éric McComber. Son blogue de voyage fait rêver, son crachoir cauchemarder, mais que c’est bien écrit ! Pour faire bonne mesure, j’ajoute Badsuck, qui commente ici des fois mais il a tellement de pages qu’on ne sait où pointer. Et enfin deux amis, Michel (musiblog-qc) à qui je dois le sauvetage héroique de mon portable dans les détours de tous les boulevards Taschereau de la rive sud et les zones grises de Sébastien de retour en ses terres gaspésiennes.

Bon. Me reste deux power point à monter, un cours à planifier, des photocopies à faire.

Et en plus, il fait beau.



3 commentaires:

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Et moi? et moi?
Je suis une fellow 819!!!
:-)
Sherbrooke rules!

magoua a dit...

Voilà c'est fait. Même si cette manie de placer de l'anglais partout m'agace.
Pas mon trip, gendre, comme. ;-)
Mais vos écrits sont intéressants et je ne censure pas.

Mighty Mélissa LeBlanc a dit...

Merci beaucoup! Vive les régions!
C'est trop le pied les régions!
Oué!