Je suis l’inventeur de la procrastination par moments. Commençons donc par ratrapper deux notes oubliées.
Intéressant débat en tout cas. Rien d’historique, que de l’ordinaire, ce qui change de la spectaculaire, au sens debordien de la chose. C’est si rare la politique en direct, de nos jours.
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Enfin à jour. Bonne question chez Philippe Martin reprise chez Embruns où j’ai commenté. Pourquoi les phénomène des blogues décoole moins au Québec qu’en France. Dans mon commentaire, je dis que le battage médiatique a été moindre ici que là bas, ce que je pense toujours. Toutefois, vérification faite dans l’annuaire Québec blogue, je compte tout de même 16 blogues en Estrie. Il y en avait quatre ou cinq l’an dernier à la même date. Certes la plupart sont inactifs, mais l’augmentation est là. Sans jurer de rien j’ai l’impression qu’il y a eu un petit boom cet automne. Peut-être que le temps froid ramène les gens sur le net…
Il faut dire que ce n’est pas évident de répertorier les blogues. Tous les blogues. Ils fonctionnent en réseaux d’affinités, de connaissance préalables sur un plan horizontal. Par exemple, je ne fréquente pas les blogues technos, je n’y comprends rien. Par contre via Carole Beaudoin, j’ai fréquenté la nébuleuse des blogueurs littéraires. Par ses liens et d'un clic à l’autre on se crée donc un réseau d’apparentés.
Ce réseau a aussi une dimension verticale, il est hiérarchisé, certains sont plus fréquentés, plus centraux que d’autres. Un peu comme le réseau des villes dans les territoires. Sauf qu’ici le territoire est en bonne partie linguistique. Mais on ne peut, non plus, nier la géographie : c’est tout de même moins compliqué d’aller à Yul Blog qu’à Paris Carnet.
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Et tiens, un blogueur va devenir célebre. Ikéaboy alias Stéphane Dompierre a vu son dernier roman choisi pas Louis-José Houde pour le combat des livres chez Bazzo. Je ne l’ai pas lu, à ma grande honte, ailleurs que dans son blogue. Il fera face à rien de moins qu’Hubert Aquin. Je lui souhaite toute la chance possible. Il a le grand avantage sur Aquin d’être ni mort, ni pavillon de l’UQAM. Et tant mieux si ça fait vendre ses livres.
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Pour le reste, on parlera politique demain.
Procrastination oblige.
2 commentaires:
Nébuleuse ? Humm !
Nébuleuse oui il y a quelque chose de diffus dans la littérature non ?
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