23 juillet 2010

Gaspésie tome quatre: et ils se reposèrent.


Il est 5h30 du matin, le soleil se lève tôt en Gaspésie, et quand on voit ça de sa chambre, on sort.



Chaque fois que je sors de l'auberge, je vois cette pancarte plantée croche que je trouve bien ironique: 
Réouvrir une prison, voilà des fondations pour réussir !

Dans le village désert ou presque, je me rends vers La boîte à lunch, seul restaurant ouvert à cette heure où les touristes dorment. J'y déjeunerai plus tard avec ma collègue d'un excellent pain doré, pour le moment c'est l'urgence café. Un vieux freak échoué ici me bumme une cigarette. Le quai est très actif, couvert de pick-ups. 


 C'est qu'on pêche le homard à Percé ! Comme je n'aime pas manger ces gros insectes, je me contente de regarder de loin les manoeuvres des bateaux qu'on vide de leurs cages. Et je bois tranquillement mon café en regardant le paysage et les vagues se casser sur la grève. Ne rien faire, humer l'air, se couler dans le paysage, c'est cela les vacances.


Après déjeuner et quelques errances avec ma collègue, on s'enquiert des activités possibles début octobre. L'excursion à l'ile Bonaventure sera peu probable à ce temps là, ce sera selon la météo, nous dit-on. Nous restera le centre d'interprétation logé dans les anciens entrepôts des pêcheries Robin. Nous visitons, premiers et seuls touristes dans l'exposition.  


Une dernière marche sur la grève, un dernier coup d'oeil au Rocher...

Et on embarque dans la machine. La route entre Percé et Coin du banc est assez étourdissante et pour se remettre un peu on cherchera (vainement) des agates sur la plage de ce petit village.
Et nous continuons la route qui serpente le long de baies de plus en plus grandes. À la pointe les séparant, toujours la vue sur Percé qui s'éloigne de plus en plus.
Nous entronds finalement dans la grande baie de Gaspé qui se subdivise elle-même en plusieurs autres. Arrêt à l'auberge de jeunesse de Douglastown pour s'enquérir des possibilités, et on file ensuite vers Gaspé étape prévue pour le dîner. Le ciel se couvre mais nous dénichons juste à temps un bon petit resto le café des artistes, bonne bouffe et belle vue sur la baie.

Il est encore tôt mais voilà qu'il pleut, sans trop le dire nous sommes assez fatigués. On a une autre auberge à voir à Cap aux Os et on verra la suite. Une heure plus tard, on arrive à l'auberge où une étudiante du cégep nous reçoit (le monde est petit). On visite, il n'y a plus de chambres mais un motel juste à coté. Crevés que nous sommes, le motel est la bonne solution. De la place, chacun notre chambre.  Il pleut toujours, on est le premier juillet et, à la télé, la souveraine y va de ses banalités canadiennes, tout concourt donc à la sieste.
Il y aura ensuite le jeu des nuages dans la baie de Gaspé

Un bel arc-en-ciel


Et un bon souper dans le restaurant presque chic de l'auberge de jeunesse. Seul inconvénient toutes les tables d'hôtes proposent du poisson et des fruits de mer. Comme je ne mange ni un ni l'autre, j'en serai quitte pour un spaghetti sauce à la viande, excellent au demeurant.  s'il me souvient bien c'est d'ailleurs le plat maison le plus mangé au Québec.

Restons touristes. 

2 commentaires:

Gérald a dit...

Pas de poisson ? Ni fruits de mer ? Te servira un énhaurrrrme steak si tu viens à Québec ! :)

magoua a dit...

Commence à te préparer mentalement, probable que je sois sur les terres labeaumiennes la semaine prochaine ;-)