15 février 2006

Le Snoro

Suis allé voir hier soir Jean-Pierre Ferland à grande salle Maurice O’Bready. Je ne l’avais jamais vu en spectacle aussi, malgré mes finances précaires, je ne me suis pas fait prier quand un ami m’a suggéré de l’accompagner voir sa tournée d’adieu. Et je ne l’ai pas regretté.

À 71 ans, le père Ferland est encore capable d’un spectacle remarquable. Enjoué, charmeur c’est un vieux pro mais aussi une remarquable présence sur scène. En plus de deux heures, sans entracte il présente une sorte de compilation de sa carrière. Le show se fait en trois temps :sa période années soixante un peu parisienne, sa période Jaune des années 70 et enfin sa presque renaissance des années 1990 autour d’Écoute pas ça dont il a livré hier soir une interprétation remarquable qui a soulevé la salle.

Il est accompagné de dix musiciens sur scène, d’une belle et bonne choriste tous complices et visiblement heureux d’être là. À l’entendre, on voit à quel point il a été important dans la chanson québécoise. Son répertoire est si vaste qu’il ne peut éviter de faire quelque medley pour en faire le tour. Moments merveilleux quand il reprend Sing Sing ou Un peu plus loin. Des enchaînements d’enfer entre God is an american, Soleil ou Le chat du café des artistes.

Tout s’enchaîne au quart de tour, éclairages, effets de scène et interventions de Jean-Pierre qui prend plaisir à jouer aussi de son public. A l’entendre on se rend compte aussi qu’il nous a accompagné depuis longtemps. Pourvu que ça dure.

Amis qui me lisez, ne le manquez pas s’il passe près de chez-vous.

C’est son dernier show.

En attendant le reste…

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