1. Les castors sont de retour.
Il y a bien des années les Castors de Sherbrooke étaient l’équipe de hockey locale. Voilà t’y pas que leur mascotte sévit au centre-ville. Disons que de puis quelques années les berges des gorges de la rivière Magog souffrent d’un certain déboisement. Ainsi, finis les amélanchiers qui fleurissaient autrefois. (voir ancien blogue au 17 mai 2005)
Voilà maintenant qu’ils s’attaquent aux chênes :
Le castor urbain est un squatteur. Pas besoin de construire de barrage, Hydro Sherbrooke est là.
Quant à la hutte, un coin de berge suffit. Je ne sais pas pourquoi, mais j’imagine ce castor un peu punk.
Et je peux confirmer que la bête est bien là. Comme je montrais la hutte à un ami, celui-ci, qui a un œil plus vif que le mien, a attiré mon attention sur deux petites oreilles qui traversaient la rivière. Castor bien confirmé donc, par ce genre de soir où on regrette de ne pas traîner la caméra. Beau problème en vue pour les écolos : doit-on privilégier la vie sauvage ou les arbres ? Et qu’importent les jérémiades des amis des bêtes, je pense que le métier de trappeur urbain a de l’avenir. Cet ami a vu un vison dans cette rivière, moi j'y ai vu une loutre et il y a des rats musqués en quantité. De quoi se faire un petit manteau ?
2 Sherbrooke plus reine que jamais.
Autrefois Sherbrooke était surnommée reine des Cantons. Depuis la fusion, le slogan est devenu Sherbrooke plus que jamais. Voilà que l’harmonisation des noms de rue des villes fusionnées crée une intersection hyper royaliste :
Ce coin de rue est situé juste en haut de la rue King, évidemment. Notez au passage à quel point les nouveaux panneaux de rue sont moches.
C’est vrai que nous sommes au royaume de Jean Charest.