15 mars 2006

Propos vides sur le néant

Jean Charest, c’est vraiment n’importe quoi. C’est un non-premier ministre. Une entité qui occupe une fonction question de faire marcher la machine. Non seulement son bureau est incapable de lui écrire un discours sans fautes, il n’est pas capable non plus d’y ajouter une once de contenu.

Je viens de relire le texte de ce soporifique discours inaugural et j’y vois en conclusion cette phrase clef : À la question nationale, nous allons proposer la richesse nationale. C’est tout Charest en une ligne. Cela ne veut tout simplement rien dire. Proposer la richesse nationale pour répondre à la question nationale ? Acheter le monde donc. À moins que ce ne soit un choix ? Ou l’indépendance ou la richesse. Pourtant le Québec est relativement plus pauvre que la moyenne canadienne. Et la province quémande à Ottawa. Pourrait-on dire qu’à la pauvreté fédérale on doit proposer la question fédérale ?

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Pas un mot sur la culture si ce n’est pour la figuration à l’UNESCO ; au moins, M. Charest ne s’aventure pas à parler de ce qu’il ne connaît pas. Et le développement durable. Ça pis la tarte aux pommes. C’est vrai que ça dure les condos dans les parcs nationaux.

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Dans tout discours Charestien revient toujours le mot leadership. C’est un refrain, une incantation. C’est tout à fait normal.

On fait des incantations pour demander ce qu’on n’a pas, c’est connu.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

John James Charest parle de développement durable, je crois que pour lui durable veut dire jusqu'à la fin de son mandat. Avec le modèle de gouvernance qu'il utilise, je lui propose un nouveau nom de parti : Agence immobilière libérale. Québec à vendre ! bravo à nos électeurs.

magoua a dit...

Remarque le mandat c'est ce qui fait la politique durable (ou pas c'est selon).
Espérons que les électeurs auront de la mémoire.