Les caricatures animées de Mark Fiore sont souvent drôles.
Mais cette semaine il se surpasse.
28 février 2009
26 février 2009
À la santé de ma nièce
Depuis quelques années j'héberge ma nièce qui aime bien la danse et la chorégraphie. Ce n'est pas ma spécialité. Mais luii ai montré celle là. Elle a été surprise. Et comme c'est sa fête, cadeau.
You're gotta be be cool for the world's that's commin' ahead
You're gotta be be cool for the world's that's commin' ahead
24 février 2009
Indécrottables.
On lit sur Cyberpresse une excellente suggestion de deux doctorants en économie et en sciences politiques : confier la gestion des avoirs de la Caisse de Dépôt au secteur privé qui serait plus efficace que le public.
Que voilà une bonne idée! Je suggère des noms: Citigroup, AIG assurances,Lehman Brothers Goldmann Sachs et autres grands noms de Wall Street. Toutes des entreprises en si bonne santé financière qu'on aurait ainsi accès à l'argent du gouvernement américain pour renflouer la Caisse.
En plus, on économiserait énormément en frais de gestion: Le PDG de la Caisse de Dépot reçoit un salaire de base de 450,000$ plus disons un million en bonis divers. Arrondissons à 1,5 millions de dollars. Pour gérer des actifs un peu moindres, le PDG de la Banque Nationale du Canada encaisse 4,7 millions. On imagine les salaires des cadres à l'avenant.
Que voilà une bonne idée! Je suggère des noms: Citigroup, AIG assurances,
En plus, on économiserait énormément en frais de gestion: Le PDG de la Caisse de Dépot reçoit un salaire de base de 450,000$ plus disons un million en bonis divers. Arrondissons à 1,5 millions de dollars. Pour gérer des actifs un peu moindres, le PDG de la Banque Nationale du Canada encaisse 4,7 millions. On imagine les salaires des cadres à l'avenant.
***
Si j'avais ces deux zozos comme étudiants, je crois que je leur suggèrerais une carrière dans la soudure ou l'entretien ménager.
20 février 2009
Un peu de botanique
Marie-Victorin est un de mes héros intellectuels. Je ne m'étendrai pas ici sur ses qualités scientifiques ou littéraires, mais la Flore Laurentienne est un des grands livres québécois; il m'a d'ailleurs permis de passer à travers le seul Réjean Ducharme que j'aie lu, l'Hiver de force (que j'ai adoré). Il avait également un curieux sens de l'humour: voici un extrait des notes d'un cours d'été qu'il donnait début 1940:
Mais voilà, dans sa clef d'identification, Marie-Victorin a oublié de définir au long les congrégations des espèces de Cornettacées. Sauras-tu, lecteur, m'aider à les identifier ? Je n'en connais que trois. (C.N.D, C.S.A et S. SS NN J.-M.)
Étant de sexe masculin, je suis plus familier avec la famille des Romanocollinacés.
*Et chapeau à la dame qui s'en occupe, c'est un grand, noble et beau travail.
Trouvé sur le site Flore Laurentienne *
Mais voilà, dans sa clef d'identification, Marie-Victorin a oublié de définir au long les congrégations des espèces de Cornettacées. Sauras-tu, lecteur, m'aider à les identifier ? Je n'en connais que trois. (C.N.D, C.S.A et S. SS NN J.-M.)
Étant de sexe masculin, je suis plus familier avec la famille des Romanocollinacés.
*Et chapeau à la dame qui s'en occupe, c'est un grand, noble et beau travail.
17 février 2009
Les oligarques
Je vous gâte aujourd'hui. Deux topos en un jour. Et toujours sur le front économique. Promis, je reviens à d'autre chose en fin de semaine.
C'est une entrevue de Simon Johnson, ancien économiste au FMI maintenant universitaire, qui parle avec Bill Moyers dans son Journal sur PBS.
C'est que au fond les grands banquiers étant les seuls à comprendre (et encore) ce qu'ils ont fait ces dernières années. Ils sont aussi les seuls experts en mesure d'en évaluer les dégâts. Tout le problème vient de ce qu'ils se sentent tellement au dessus du monde qu'ils se croient encore les sauveurs du monde qu'il ont détruit eux-mêmes.
Et savourez ce deuxième extrait. On y voit mon sénateur vermontois préféré Bernard Sanders carrément excédé ne pas comprendre pourquoi ces mêmes banquiers sont toujours là, à bouffer les milliards de l'état, à en demander d'autres alors que leurs banques sont insolvables.
C'est ce capitalisme rentier, nageant dans les fictions financières qui coule actuellement. S'il croit encore à ses chimères il est bien seul.
L'iceberg de la réalité a frappé.
* Fin de l'entretien ici.
Simon Johnson est un des contributeurs d'un autre excellent blogue de crise: The baseline scenario.
C'est une entrevue de Simon Johnson, ancien économiste au FMI maintenant universitaire, qui parle avec Bill Moyers dans son Journal sur PBS.
C'est que au fond les grands banquiers étant les seuls à comprendre (et encore) ce qu'ils ont fait ces dernières années. Ils sont aussi les seuls experts en mesure d'en évaluer les dégâts. Tout le problème vient de ce qu'ils se sentent tellement au dessus du monde qu'ils se croient encore les sauveurs du monde qu'il ont détruit eux-mêmes.
Et savourez ce deuxième extrait. On y voit mon sénateur vermontois préféré Bernard Sanders carrément excédé ne pas comprendre pourquoi ces mêmes banquiers sont toujours là, à bouffer les milliards de l'état, à en demander d'autres alors que leurs banques sont insolvables.
C'est ce capitalisme rentier, nageant dans les fictions financières qui coule actuellement. S'il croit encore à ses chimères il est bien seul.
L'iceberg de la réalité a frappé.
* Fin de l'entretien ici.
Simon Johnson est un des contributeurs d'un autre excellent blogue de crise: The baseline scenario.
Récessions comparées
Désolé pour la mise en page.
C'est une comparaison d'indices boursiers en crise.Pour les non-initiés, bear market est de l'argot financier pour un marché baissier (1) . La courbe indique la baisse en % des indices depuis le pic pré- récession . Ma prédiction ? On accote 1929 cet été.
Trouvé chez dshort via Calculated risk
(1) Et non pas le surnom d'un bar bien connu du village gai, au coin de Sainte-Catherine Est et Papineau.
Trouvé chez dshort via Calculated risk
(1) Et non pas le surnom d'un bar bien connu du village gai, au coin de Sainte-Catherine Est et Papineau.
14 février 2009
Saint -Valentin
La Saint-Valentin a été inventée pour vendre des cartes.
Pour les couples. Je ne suis pas en couple.
En voici un, légendaire.
Ginger Rodgers et Fred Astaire dans Swing Time.
Comme dans ce temps là, ça distrait des dépressions ambiantes
Essayez de faire pareil avec votre chum ou votre blonde.
Pour les couples. Je ne suis pas en couple.
En voici un, légendaire.
Ginger Rodgers et Fred Astaire dans Swing Time.
Comme dans ce temps là, ça distrait des dépressions ambiantes
Essayez de faire pareil avec votre chum ou votre blonde.
8 février 2009
Encore plus chaouin
Comme vous le voyez j'ai ravaudé un peu ce blogue. Du vieux bois, ça fait plus chaouin. Malheureusement dans l'opération j'ai perdu ma liste de liens, j'en ai remis quelques-uns mais c'est longuet comme opération, alors ne vous gênez pas pour réparer les oublis que j'ai fait en me laissant un commentaire. Et ne le prenez pas personnel.
Un chaouin ça travaille chaouinement
Un chaouin ça travaille chaouinement
Libellés :
quotidien
3 février 2009
Un beau graphique
Que j'ai trouvé chez Some Assembly Required qui l'a trouvé dans The Oil Drum
Heureusement que les patrons doivent travailler moins longtemps pour payer l'essence. Ils peuvent se consacrer à bummer quelques milliards aux gouvernements.
2 février 2009
Parlez, parlez...
Un ami m'envoie le discours de poodle en chef légionnaire honoraire. Soyons franc, il a un bon rédacteur.
Il me semble voir Jean Charest à sa maison de North Hatley ou de Westmount lisant la correspondance de M. de Tocqueville. Ben sûr.
Ce texte contient même ceci:
À Power Corporation, on a essuyé une larme. De joie.
Les pions sont bien placés.
Soixante-dix ans plus tard, lors de son voyage initiatique aux
Etats-Unis, Alexis de Tocqueville passera 15 jours au Canada. Il sera
marqué par le Québec.
A son correspondant, l'Abbé Le Sueur, il écrira ceci dans une lettre
datée du 7 septembre 1831 :
«Ce qui nous a intéressés le plus vivement au Canada, ce sont ses
habitants. Je m'étonne que ce pays soit si inconnu en France. Il
n'y a pas six mois, je croyais comme tout le monde que le Canada
était devenu complètement anglais. (...)
Aujourd'hui, il y a dans la seule province du Bas-Canada 600 000
descendants de Français. (...) Ils sont aussi Français que vous et
moi. (...) Comme nous, ils sont vifs, alertes, intelligents,
railleurs, emportés, grands parleurs et fort difficiles à conduire
quand leurs passions sont allumées.»
Il me semble voir Jean Charest à sa maison de North Hatley ou de Westmount lisant la correspondance de M. de Tocqueville. Ben sûr.
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Ce texte contient même ceci:
Aujourd'hui, la relation entre la France et le Québec met en scène deux peuples adultes et libres, séparés par un océan, mais réunis par l'histoire, par le sang et par le coeur.Ah bon. Le Québec est libre ? Faudrait prévenir le fédéral. Ou la vice-reine. Voire notre souveraine. Et quand on lit que le tout ça se passe sous l'oeil attendri du co-légionnaire plus ancien qu'est Paul Desmarais, mentor et ami du président de la République Française, on comprend qu'il en a remis une couche sur l'unité canadienne.
Ça aurait pu être dit par Jean Charest (ou Jean Chrétien) un certain automne 1995. On l'invitera sans doute la prochaine fois. Dans un rallye d'amour financé illégalement avec l'argent des contribuables. Avec des odes à la diversité. À l'identité. À la différence. Dans la mesure où elles ne nuisent pas au commerce.Puis, Nicolas Sarkozy a repris à peu de choses près les termes qu'il avait utilisés l'automne dernier à Québec pour manifester son appui à l'unité canadienne. «Croyez-vous que le monde avec la crise sans précédent qu'il traverse a besoin de division? A besoin de détestation?» a-t-il dit.
«Est-ce que pour prouver qu'on aime les autres, on a besoin de détester leurs voisins? Quelle étrange idée! Est-ce que le message de la Francophonie ne doit pas être un message de rassemblement, d'union, un message d'entente, d'ouverture, de tolérance», a ajouté M. Sarkozy
À Power Corporation, on a essuyé une larme. De joie.
Les pions sont bien placés.
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