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J’en ai cependant contre l’hystérie médiatique qui entoure cette investiture. Désautels y a consacré toute son émission. Toute. Le discours et les festivités à Washington Les réactions à New York à Chicago, les remarques de l’omniscient Dany Lafferrière (expert en quoi ? en négritude ?). Obama ci Obama là. Il ne se passait rien d’autre dans le monde.
C’est un moment historique, direz-vous, une noir président des USA. Ben non c’est plutôt un événement hystérique. Que je sache, l’histoire est dernière nous pas à l’avant. Bravo pour l’espoir mais pour l’histoire l’arrivée de George Bush a eu beaucoup plus d’effet. Pour le pire évidemment., mais ce calamiteux président, ne serait-ce que par son effet repoussoir, soulève par devers son successeur des attentes qui sont peut-être trop hautes.
Une fois les bals finis, la gueule de bois sera solide. Un système financier en banqueroute, où les Danaïdes bancaires n’en finissent plus d’aspirer les milliards sans que leurs tonneaux s’emplissent. Des obligations militaires à long terme aussi coûteuses qu’illusoires. Vous avez aimé l’Irak ? Vous allez adorer l’Afghanistan. Demain le Pakistan. Après-demain le Mexique ? Ou les Etats-Unis eux-mêmes ?
L’un des paradoxes de cette crise c’est que les craintes qu’elle soulève sont le reflet exact des espoirs que l’arrivée d’Obama promet. Il le dit d’ailleurs lui-même : «On this day, we gather because we have chosen hope over fear, unity of purpose over conflict and discord. » . C’est un beau et grand discours et je ne peux que souhaiter que sa générosité soit suivie d’effets réels. S’il y réussit, alors ce sera historique.
C’est un moment historique, direz-vous, une noir président des USA. Ben non c’est plutôt un événement hystérique. Que je sache, l’histoire est dernière nous pas à l’avant. Bravo pour l’espoir mais pour l’histoire l’arrivée de George Bush a eu beaucoup plus d’effet. Pour le pire évidemment., mais ce calamiteux président, ne serait-ce que par son effet repoussoir, soulève par devers son successeur des attentes qui sont peut-être trop hautes.
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Une fois les bals finis, la gueule de bois sera solide. Un système financier en banqueroute, où les Danaïdes bancaires n’en finissent plus d’aspirer les milliards sans que leurs tonneaux s’emplissent. Des obligations militaires à long terme aussi coûteuses qu’illusoires. Vous avez aimé l’Irak ? Vous allez adorer l’Afghanistan. Demain le Pakistan. Après-demain le Mexique ? Ou les Etats-Unis eux-mêmes ?
L’un des paradoxes de cette crise c’est que les craintes qu’elle soulève sont le reflet exact des espoirs que l’arrivée d’Obama promet. Il le dit d’ailleurs lui-même : «On this day, we gather because we have chosen hope over fear, unity of purpose over conflict and discord. » . C’est un beau et grand discours et je ne peux que souhaiter que sa générosité soit suivie d’effets réels.
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C'est que le changement souhaitable est connu depuis longtemps. Moins de tévé, moins de chars moins de pétrole, moins de bébelles et moins de bombes. C'est dans Thoreau, Jefferson ou Lewis Mumford. Plus de vie, de réel, de nature et de beauté.
Dur à faire comprendre quand le monde est un écran qu'on regarde dans un bungalow.
Dur à faire comprendre quand le monde est un écran qu'on regarde dans un bungalow.
2 commentaires:
En temps normal, je m'ennuie rapidement d'un événement médiatique. Sauf que dans le cas d'Obama, je dois avouer que je suis encore attiré par le phénomène.
Mais tu as raison, GWB est encore plus historique qu'Obama. Si GWB n'avait pas été là pendant huit ans à entraîner les USA dans une chute spectaculaire, il n'y aurait pas eu d'Obama...
ps: dans une entrevue accordée par Chomsky, du bout des lèvres il réussit à dire qu'entre McCain et Obama, il aurait choisi le dernier. Il précise toutefois qu'il ne faut pas se faire trop d'illusions en signalant que tout l'entourage d'Obama son des personnes issues des milieux washingtoniens conservateurs...
À suivre.
Du point de vue de Chomsky la notion de conservateur est à relativiser quand même une peu. Cela dit, il a raison d'être sceptique, les démocrates ne sont pas très loin de Wall Street, les campagnes coûtent si cher de nos jours.
Il ne me reste qu'un vieux proverbe pour espérer: Nécessité est mère d'invention.
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