Petit état des lieux dans mon coin, à la brunante.
Où l'on voit qu'au jardin, à défaut de clématites, on a de la neige grimpante en cette saison.
Où l'on voit que la tempête a donné des lignes nouvelles et nivodynamiques à la Subaru du locataire
Sous les névés les chars...
Une des rares bornes-fontaines qui émergent encore.
Raquetteur frimeur ayant oublié qu'à 17h 00 les télés sont retournées dans leurs studios.
La côte King déserte à l'heure de pointe. Oui, oui, on en a une !
La neige donne des sourcils aux feux de circulation mais pas aux agents.
Et pour terminer, un peu d'art public. Ultra Nan squatte un panneau inutile pour pas un rond.
Mais à la course au bonheur, j'ai préféré les courses tout court. On était huit clients dans l'immense maxi des Grandes Fourches. Tout le monde était heureux. Et tous les gens que j'ai croisés se saluaient. Curieux qu'il faille ce genre de circonstances pour qu'on sorte de la réserve ordinaire des urbains. Comme si la rupture d'un code météo entraîne celle des codes sociaux.
Pour le mieux, l'entraide.
À croire que la normalité la décourage.
Et dire qu'il ne restera plus rien de tout ça dans un mois peut-être.
3 commentaires:
je ne m'y ferais pas, viens voir où nous en sommes sur "les chemins de manouche"!
La tempête unit, c'est bien connu. Ici, à Québec, on a à chaque jour la tempête Labeaume ! :))
Les braves se reconnaissent face au facéties du temps. On s'encourage, on se flatte. J'avais remarqué ce trait là également. Mais comme tu le dis, cette solidarité feinte fondra comme la glace au soleil. Qu'importe, sur le moment ça réchauffe.
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