13 décembre 2010

Parenthèses


Entre deux examens à écrire, par une journée où un matin doux, jaune et vert devient une soirée blanche et froide, je retravaillais un texte à venir sur les livres importants dans ma vie.

Beaucoup viennent de la jeunesse et certains d'entre eux avaient une source fameuse (ou fumeuse?) . Je parle bien sûr de la revue Mainmise. C'était la grande époque de la contre-culture au KébeK d'alors.




Bande-annonce d'un documentaire hélas non réalisé de Marc-André Brouillard (2005)

Babyboumeur de l'autre versant, j'en ai connu le lent déclin à partir du milieu des années 1970. J'en ai collectionné les numéros anciens qui dorment dans une boîte parce qu'il me distraient trop.  Il y avait ce grand compendium qu'était le Répertoire québécois des outils planétaires (dans le même boîte que les Whole Earth catalogues) et qui m'a ouvert bien des sentiers. Et puis tout le reste, l'homosexualité, le pot, Pink Floyd, le retour à la Nature. Merveilleuses utopies qui me gênent parfois aujourd'hui.

Peut être parce que trop de lecteurs de Mainmise ont lâché le pot et l'acide pour des drogues plus dures.

Le pouvoir et l'argent.

P.S Quelques numéros numérisés de Mainmise ici (dont l'introuvable numéro sur le pot ;-))

1 commentaire:

Gérald a dit...

Introuvable ? Je l'ai. Kin toé :)