Je suis à cette phase de l'année où j'ai l'esprit vacant. Un goût de ne rien faire, de simplement regarder le temps passer. Même au jardin, la fièvre du printemps se change en torpeur alors qu'il me reste plein de choses à planter. Cela vient sans doute du vide nécessaire pour oublier l'année scolaire avant de voir venir la prochaine, assez chargée merci puisque j'aurai un nouveau cours à monter dans un domaine qui m'enthousiasme moins que la géo et qui terrorise les étudiants : les méthodes quantitatives en sciences humaines. Heureusement, je vais pouvoir compter sur l'aide et l'appui des collègues. Je suis chanceux d'être tombé sur une équipe de profs qui s'aident au lieu de se jalouser les uns les autres. C'est plus rare qu'on ne le croit. Ce n'est pas pour rien que Virginie roule depuis si longtemps...
Pour le reste, je me lance aujourd'hui dans un sprint de plantation d'annuelles, je pars pour Montréal ce soir faire un séjour en famille et amis. Et lundi prochain, grand départ en Gaspésie terre de mes ancêtres maternels. Un voyage mi-vacances mi-boulot puisque il s'agit de reconnaître le terrain en vue d'un voyage d'étudiants l'automne prochain. Bien hâte de revoir ce coin du Québec où je ne suis pas allé depuis les funérailles de mon grand père il y a plus de vingt ans...
Bon c'est maintenant l'heure de sortir la petite pelle, le compost et tout le barda, mes fleurs attendent depuis trop longtemps.
3 commentaires:
Voltaire avait raison : "Il faut cultiver son jardin".
Et savoir en sortir aussi :)
Bonnes vacances alors. Pour moi ce sera en fin de semaine prochaine.
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