20 décembre 2008
L'économie, ça finit par coûter cher
Si, sous Eisenhower, ce qui était bon pour GM était bon pour les Etats-Unis et vice versa, devient inquiétant sous Bush.
C’est qu’à suivre les indicateurs économiques, on a l’impression de revoir ce veux cliché des films de série B quand la machine devient folle et que les aiguilles des cadrans se mettent à tourner en tout sens. Il y a un mois, le ministre des finances du Canada coupait les dépenses par peur d’un déficit, voilà qu’il songe à en faire un de 30 milliards en 5 ans et que c’est une bonne chose. D’ailleurs l’exemple vient d’en bas. Sans le dire, les USA viennent à de nationaliser en douce le secteur bancaire, les assurances, maintenant l’automobile. Demain l’électricité, la santé et pourquoi pas l’acier, les chemins de fer et les transports ? Ironique qu’un Bush ennemi soit disant déclaré du big government finisse sa carrière en socialiste obligé. Mais, comme on dit au Monde Diplomatique, socialisons les pertes, privatisons les profits.
Personnellement, cette crise ne me touche pas. Je n’ai pas tellement d’argent investi. Le boulot ne manque pas, au contraire. Et dans mon domaine, force est de croire que l’avenir est pas mal. Les chômeurs seront instruits. Les étudiants, ayant moins de boulot, pourront même peut-être même s’intéresser un peu plus à leurs cours
Et c’est là où je rêve que cette crise ramène aux choses ordinaires. A une société plus tranquille, plus locale.
Humaine, mettons.
8 décembre 2008
radio canada trop tot ?
il est 21h 04, il ne sont plus majoritaires ? Trop vite ? encore trop de luttes très chaudes dans la région de Québec...
addenda 22h30 Faux espoir finalement mais libéraux n'ont pas eu la victoire attendue, c'est toujours ça de pris...
Petit bilan électoral
Disons que le retour vers le centre des libéraux et le bourassisme qu’on a imposé à Charest lui a réussi. Il a mené une campagne terne, sans doute, mais efficace. Du côté du PQ si Pauline Marois a bien fait si elle n’a pas soulevé l’enthousiasme. Et soyons francs, à part la question nationale les deux partis de gouvernement on des projets qui se ressemblent, à part peut-être la touche un peu plus étatiste du PQ.
Tout le piment de cette élection tient dans le niveau de déconfiture de l’ADQ. Il sera sûrement suffisant pour permettre au PQ de reprendre ses positions traditionnelles dans les Laurentides, Lanaudière, les couronnes Nord et Sud de Montréal et au centre du Québec. Au total, probablement une quinzaine de gains possibles. Quelques gains aussi des libéraux aux dépends de l’ADQ dans les comtés plus conservateurs (Shefford, Huntingdon, Iberville ?) La Mauricie sera plus disputée; libéraux et péquistes vont probablement récupérer chacun quelques dépouilles l’ADQ.
Cette élection va se jouer dans deux régions : Québec et Chaudière-Appalaches. Le degré de résistance du vote adéquiste y fera la différence entre une gouvernement libéral majoritaire ou minoritaire ou même péquiste minoritaire (rêvons un peu). J’ai l’impression qu’on y sous-estime la résistance de l’adéquisme. Je l’ai souvent dit, cette mouvance autonomiste molle conservatrice voire même réactionnaire correspond à une strate de l’électorat qui ne se reconnaît pas dans les deux partis de gouvernement que sont le PQ et les libéraux.
Ailleurs, dans les régions plus péquistes du Saguenay, Bas-Saint-Laurent , Gaspésie et Abitibi, je n’exclus pas deux ou trois gains libéraux mais probablement pas de vague. Les îles de Montréal et Laval me semblent figées sauf dans les rares circonscriptions habituellement disputées comme Crémazie.
Attendez vous à ce qu’on n’élise Jean Charest dans Sherbrooke qu’une fois la dernière boîte de scrutin vidée. Et enfin, dans mon comté de Saint-François, je souhaite que mon candidat péquiste Raymond Hébert l’emporte sur la ministre Gagnon-Tremblay. Elle pourra continuer à se momifier tranquillement chez elle.
A ce soir peut-être, et allez voter !
6 décembre 2008
Message personnel
Dans l'émission de Monique Giroux il y a des chansons qui sont des plaisirs coupables. Immensément quétaines. En général, Dalida y règne. Voici la mienne.
Version originale. La blonde de l'auteur, Michel Berger, France Gall l'a reprise ainsi:
"Message personnel"
Les deux se sont retrouvées sur un plateau de télé. Françoise Hardy fait une belle vieille non ?
Il y en a une version étrange par Isabelle Huppert dans le film Huit femmes.
Et même Juliette Gréco se l'est tapée cette toune. C'est une autre génération.
Tous mes amis savent que c'est une chanson qui me va bien, je crois.
1 décembre 2008
What's in a name ?
Il est toujours membre du barreau local.
Mais il habite Westmount.