12 avril 2008

Une ballade

Bien sûr, il y aurait beaucoup à dire. Sur l'épidémie de chauvinisme imbécile qui accompagne maintenant la fièvre des séries éliminatoires de hockey à grands coups de drapeaux probablement made in China. Sur cette étrange et inquiétante spéculation dans les céréales: prélude de choses graves à venir ou grand final cacophonique des spéculateurs financiers ?

***

Mais il y avait cette éclaircie inespérée tantôt, tant pis pour les piles à corriger, je sors en profiter. Amenons le kodak.

Le jardin sort de sa gangue de neige. Il y a même des tulipes qui pointent. Le rhododendron a bien passé l'hiver.

Clin d'oeil à un nouvel ami de blogue: notre inukshuk est toujours dans son élément.

La plate-bande à l'avant est plein Sud alors les crocus en ont profité pour s'ouvrir un peu aux quelques rayons de soleil.
Au premier grand redoux du printemps, il y a deux semaines, on a eu des moment magiques de soleil et de brume.
Mais aujourd'hui c'est plus gris. En passant, vous ne voyez pas ce pylône que dans sa vision à courte vue, le conseil municipal à préféré à l'enfouissement pour faire quelques économies de bout de chandelles. Mais la grande révolution prolétarienne s'en vient bientôt:

À voir ces affiches, un gars comme moi qui a connu la prolifération des groupuscules de gauche des années 1975-1980 se dit que c'est normal. Comptez sur les conservateurs pour augmenter le budget des provocateurs des services secrets ;-). Quand même incroyable de croire encore en ces choses en 2008 ! Ça m'apprendra à vivre proche d'un cégep.

En traversant à l'épicerie coup d'oeil à la jauge de la rivière:
et au retour:
Mais c'est qu'elle a monté de deux pouces en une demie-heure... à surveiller donc.

Gros changements dans le quartier: L'hôtel Albert, un chic endroit que les sherbrookois connaissent tous mais que personne ne fréquente, se refait une beauté mais fait dur en attendant:
C'est que la ville a décidé de construire un HLM pour redonner du lustre à ce coin déchu de Sherbrooke les fantômes habitent ce vieux bloc:
Et pour sa dernière séance, le cinéma Capitol est devenu un théâtre grec:
Oui, tout ça est gris. C'est que le printemps québécois est d'abord sale et poussiéreux. Puis il explose. Tout devient vert tendre. Les forêts reprennent les couleurs de l'automne mais dans des tons pastels. Les soirées sont toutes de brises douces. C'est le paradis.
Jusqu'à ce que les maringouins et les mouches noires sortent.

Le lendemain, d'habitude.

2 commentaires:

Gérald a dit...

En parlant d'eau qui monte, les beaucerons de Sainte-Marie de Beauce ont ce site internet que je trouve génial:

http://www.ville.sainte-marie.qc.ca/fra/riviere_niveau_etat_situation.php

Inukshuk a dit...

Bonne idée que cette itinéraire photographique. Je songe depuis quelques mois à me procurer un appareil numérique et faire des "vues de Montréal". C'est fou ce qu'on peut voir pendant une promenade. Comme dirait l'autre, on voit des chooooses...

En tout cas, je te comprends de prendre un bol d'air frais pendant une session de correction. J'ai déjà eu une copine qui enseignait et il m'arrivait de lui donner un coup de main. De quoi à donner un mal de tête, surtout quand c'est une classe d'immersion.

Merci pour la pub! :)