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Pour passer le temps en autobus, je m’accompagne de Léon Coco et Mulligan de Mistral. Je le savoure tranquillement. C’est de la belle prose, à la fois très classique et réaliste. Les jeux des images lyriques et du banal me fait oublier le décor de Sherby et des étudiants vissés à leurs Ipods. C’est le livre de l’aller. Et je prolonge volontairement le plaisir de lire par petites bouffées.
Au retour, je me suis lancé dans le Nikolski de Dickner, en retard sur tout le monde. C’est un autre univers, plus distancé, plus mécanique. J’en suis à la moitié mais j’aime bien cet exercice un peu oulipien mais sans la sécheresse universitaire. Ses personnages on une profondeur, une vie à eux qu’il est difficile de ramener à des petites cases.
Et à la maison, j’ai entamé le gros James Joyce de VLB, mais je crains qu’il ne se retrouve sur la glace pour quelque temps. C’est de la belle ouvrage, du gros matos et je n’ai peut être pas trop le loisir de me laisser avaler, tenu que je suis à produire d’excellentes présentations Power point et d’engageantes consignes de travaux pratiques ou de session.
Vais le refiler au poète d’en haut.
L’Irlande, le Québec et les mots, c’est son truc.
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