14 février 2007

Le grand stationnement

Ma rue ressemble à ça, pas une auto est passée depuis une heure

Je n’ai jamais vu ça. D’abord suspension des cours à partir de 16h à l’Université. Il neige à plein ciel, 3-4 cm d'accumulation à l’heure. Puis je prends le bus de 17h. À peine 20 minutes de retard, normal dans les circonstances. Mais 30 minutes plus tard on avait fait à peine un kilomètre et demi, tout est bloqué. L’autobus se vide, les gens continuent à pied, ce que je fais, je suis à 20 minutes de chez moi. Tout au long du trajet, rien ne bouge, les rues sont des stationnements. Certains automobilistes sont dehors à dégager leurs pare-brise en attendant que ça roule. Et pourtant, je croise presque toutes les artères principales de la ville, Galt, Belvédère, King.

Un beau cas de bouchon carabiné. Et le plus drôle, c’est que les trottoirs étaient à peu près dégagés. Beaucoup d’automobilistes audacieux ont fait des manœuvres étranges qui coupent la circulation et évidemment les charrues, dépanneuses, autos de flics sont elles aussi immobilisées. Jamais vu autant de monde sur les trottoirs, l’air un peu amusés.

Une heure plus tard, rien n’a bougé non plus. Le chum qui vient chercher ma nièce pour la Saint-Valentin a fait 5oo m en 30 minutes.

La ville est figée, congé demain ?

Possible, le vent se lève.


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