J’ai regardé hier celle d’un de mes gourous Immanuel Wallerstein qui y va de ses considérations sur le déclin de l’empire américain. Ce déclin, amorcé depuis les années 1970 aurait été accéléré par abruptement par George W. et les néocons. Analyse évidemment prévisible de la part de ce vieux marxiste, mais qui donne à réfléchir. J’aime ce genre de grandes perspectives. Elles sont sombres dans son cas. Ce déclin est inéluctable et source d'agitation. Pas fiables les voisins ?
Autre site revu cette année, celui du président de l’Inde. Il faut savoir qu’en Inde le rôle du président est, en gros, celui d’un gouverneur général de dominion, c'est-à-dire le même que Betty, la cheffe du chef du Canada (fig 1) et du Royaume-Uni, dont le père était empereur des Indes et son grand-oncle vice-roi. Comme quoi la délocalisation des emplois, même qualifiés, n’est pas nouvelle.
Ça n'a pas rapport, mais c'est curieux non ? Est-ce un accommodement ?
Donc, un rôle politique essentiellement décoratif. Par contre, le président indien a au moins le mérite d’être élu par les chambres nationales et provinciales et non d’être choisi par le premier ministre pour des raisons médiatiques ou de traditions familiales. Et cet Abdul Lakam est un curieux de président. Il a lancé le domaine spatial en Inde, en plus de coordonner la recherche sur les missiles et la bombe indienne.
Qui me connaît sait que je n’aime pas ce genre de CV. Et pourtant, j’aime l’étrangeté de cet homme. Musulman qui cite les védas, végétarien, célibataire par vœu, il a comme ambition personnelle de faire de l’Inde un pays développé d’ici 2020, en éradiquant la pauvreté par l’éducation, la science et la technologie. Ce qui s’appelle une vision. J’aime ce site.
Naïf ? Peut-être. Mais allez-donc voir celui du Nouveau Gouvernement du Canada.
Ça craint.
Déclin disions-nous ?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire