Je me suis levé ce matin en territoire néo-démocrate, (mon député de ce parti a 19 ans, je croyais qu'il faisait simplement un travail de session en sciences-po) gouverné par les conservateurs solidement majoritaires. Première réaction: c'est le pire des résultats: les conservateurs ont toute la latitude pour appliquer leur programme rétrograde face à une opposition somme toute peu expérimentée où les néo-démocrates novices du Québec devront s'intégrer à un parti traditionnellement centralisateur. Leur voix sera-t-elle entendue ?
Par contre, on peut s'attendre à ce qu'un gouvernement conservateur dérive trop à droite et finisse par être en collision frontale avec les valeurs québécoises qui demeurent à gauche. Ajoutez-y un éventuel gouvernement souverainiste au provincial et vous avez là une conjoncture intéressante à moyen terme.
Pour le moment, je me contente de méditer cette célèbre phrase de Wilfrid Laurier: « Les canadiens-français n'ont pas d'opinions politiques, ils n'ont que des sentiments » .
Mets-en !
4 commentaires:
Moi ça me brise le cœur encore un peu plus. Dans ce monde Far-west… où aller ?
Reste avec tes potes dans ton village et continue tes expés en vélo, carpe diem.
Aimerait bien voir la première rencontre entre le député de Sherbrooke au fédéral et le député de Sherbrooke au provincial.
Le Canada se polarise, gauche-droite. En espérant que le balancier ne penche pas trop vers la droite!
Sherbrooke, un territoire néo-démocrate au fédéral et libéral au provincial... compte-toi chanceux, ça pourrait être pire genre Conservateur et Wild-Rose, en AB ;)
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