27 septembre 2009
un peu de Falardeau
Je n'ai jamais vu un film d'Elvis Gratton. Pour moi, Le party est une excellente bande sonore qui a fait connaître un peu mieux Richard Desjardins. Je ne vois pas de films, alors le cinéaste m'est inconnu ou presque. Au départ, le personnage de Falardeau m'était vaguement antipathique. Mais en lisant La liberté n'est pas une marque yougourt, j'ai compris qu'il était autre chose qu'un nationaleux de gauche accroché aux années 1970.
Oh il en presque tous les tics et les défauts. Pas la superficialité. Alors que beaucoup de pseudo-rebelles sont blindés dans leur placements REER éthiques, lui s'est contenté de marcher droit. Aveuglément lucide dans ses idéaux. Illuminé souvent pour ses ténébreux adversaires, il a gardé le cap de l'indépendance du Québec.
Et malgré sa rhétorique un peu vieillie de la décolonisation, il ne faut pas oublier que le Québec vit toujours sous une constitution qu'il n'a pas acceptée. Sous une loi de la clarté qui remet en cause ses choix ou son territoire. Ce n'est pas un régime colonial, mais en 2009 dans un Canada qui donne des leçons de démocratie à l'Afghanistan c'est étrange.
Ou logique et conséquent ?
S'abonner à :
Publier des commentaires (Atom)
1 commentaire:
Effectivement vous avez bien raison...
Jeanne du Lys
Publier un commentaire