Ce soir les latinos d’en arrière font la fête. Méchoui tout l’aprème et maintenant danse et musique en conséquence. Je m’isole sous le casque de mes écouteurs.
Toute la semaine était en automne. Visite du climatopithèque en break de soins palliatifs, son (un peu ex) blonde se meurt d’un cancer généralisé et ses filles ont pris sa relève. Pas facile à faire, je me demande si j‘aurais son courage. C’est ça l’automne, apprendre à voir venir l’hiver.
Autre signe d’automne, rentrée officielle lundi et officieuse hier pour moi. Journée assez exaspérante. Mon université pour faire développement durable, offre à ses employés un bel incitatif à l’utilisation au transport en commun. Offre généreuse : 10% de rabais sur l’abonnement annuel et en prime l’accès gratuit à son centre sportif d’une valeur de 250 $. Yéé me dis-je voila une belle économie avec reprise de natation et mise en forme à la clef. Je me pointe à l’inscription, oups je ne suis pas dans l’ordi. Et j’apprends par la suite que cette offre ne s’applique pas aux employés irréguliers que sont les chargés de cours.
On me suggère de me plaindre à un quelconque vice-recteur adjoint .Je compte bien le faire. Le développement durable, c’est comme la tarte aux pommes, on ne peut pas être contre. Mais quand, après quelques conférences de presses de glorification de l’Université verte, on prive son plus grand et plus désargenté des ses corps d’employés de quelques avantages la tarte aux pommes devient tarte à la crème et le développement durable montre ce qu’il est : un slogan burlesque pour les naïfs comme moi.
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Et fêté discrètement ma fête jeudi. Il y a des années comme ça où je tiens ça mort.