30 septembre 2010
Marathon
Deux chansons en tête pour ce voyage d'abord ce vieux classique :
Et la chanson à boire officieuse de tout ce qui est à l'Est de Québec:
Belle chanson à chanter en choeur dans un autobus jaune...
26 septembre 2010
Octobre
On s'offusque de voir un media canadien dire que le Québec est la province la plus corrompue du Canada. So what ?
C'est peut être normal dans un pays n'a jamais été qu'un mensonge.
Parlez-en aux amérindiens qui y vivent.
12 septembre 2010
Accélérations
On dirait qu’à ce moment-ci de l’année, tout se passe plus vite. Quoi ! douze jours sans écrire ici ? Déjà les bidules d’Halloween dans les magasins ? Déjà quatre semaines au cégep ? Déjà des feuilles qui jaunissent et tombent (heureusement, ce sont des frènes) ?
Je suis au jardin, il est presque 18h 30.
Le voici d’ailleurs par vu par la cam de mon mini-portable. Il se dégarnit tranquillement. Les annuelles sont en forme, mais il ne reste que quelques phlox, des rudbeckies et les asters qui commencent. Et dans une heure, il fera sombre le soleil sera couché, déjà.
Je m’habitue tranquillement à ne plus fumer la cigarette mais c’est dur par moments. Heureusement, j’ai un programme de fidélisation hors pair (en plus des patches): les albums de Sempé. J’ai toujours aimé ses dessins où le minuscule côtoie le grandiose, son regard ironique sur le quotidien des choses et des gens. Il ne me fait pas rire, souvent sourire et toujours rêver.
Seul défaut les albums sont chers: une semaine de cigarettes chacun. Dix jours sans tabac pour le premier, trouvé à la Librairie Pantoute pendant mon trop court séjour à Labeaume City (ie Québec).
Dix jours sans tabac, ce n’est pas cher payé pour regarder cet album de couvertures du New Yorker. Les dessins, pleine page et en couleur ne veulent que rarement être drôles, ils sont des moments.
Me voici donc en quête de tous les albums de Sempé. J’ai d’ailleurs passé une journée complète à razzier les librairies de neuf ou d’usagé entre le Plateau et l’UQAM pour me rendre compte que c’est chose rare à Montréal. On peut toujours commander mais…
Ce que j’ai fait chez mes libraires locaux. Six à huit semaines de délai. C’est que le libraire commande à Socadis, filiale locale de Gallimard, laquelle transmet à sa mère parisienne la Sodis (Gall. itou), qui envoie le tout par le prochain bateau.
Comme au temps des colonies, mais en plus régulier.
Mais malin je suis, je connais Abebooks, réseau de librairies usagés que j’aime bien (même si je viens d’apprendre qu’il a été bouffé par Amazon il y a deux ans). J’y ai trouvé trois albums vraiment pas cher chez un libraire de Nullepart-sur-Nowhere (Maine et Loire). Je viens de les recevoir. Trois semaines après la commande. Cela m’a surpris puisque le commerçant avait utilisé un tarif postal mythique spécial exportation culturelle dur à faire admettre à La Poste elle-même, donc rarement rapide. Et probablement maritime.
Deux structures de commande, un même transport et deux vitesses.
Il y a une fable là dedans. Mais elle n’est pas claire.
Je pense que Sempé l’aimerait.
Les images sont de l’album Sempé à New York