28 février 2010

Où l'auteur veut augmenter sa désastreuse moyenne de billets par mois

Quoi de pire qu’un radoub de blogue pour vous ramener la lancinante question fermerais-je ou pas ? Les gens qui me connaissent savent à quel point je n’aime pas terminer les choses. Il y a de la procrastination dans tout ça sans doute, mais aussi que le geste de mettre un point final me semble une mort, l’arrêt de quelque chose qui peut encore évoluer.


Si j’écris peu, c'est évidemment que depuis les cinq ans que je tiens blogue, l’aspect dire ce que j’ai à dire s’émousse. On me répondra que l’actualité bouge beaucoup et je dirai qu'elle radote énormément aussi. L’état des finances publiques du Québec est préoccupant. Grosse nouvelle. Il l’était aussi sous Bouchard, sous Bourassa sous Lévesque et Bourassa encore avant !. Duplessis a perdu ses élections là dessus en 1939 comme Mercier cinquante ans plus tôt. Laissons les comptables trafiquer les chiffres.


J’avais souri en lisant (dans Raisons communes ?) Fernand Dumont constater que jamais le Québec n’a eu autant d’administrateurs patentés ni tant de problèmes d’administration. Il ne croyait pas si bien dire. La crise économique actuelle en est le parfait exemple. La cupidité des gestionnaires de tout acabit nous a précipités dans une profonde crise. C’était une cupidité utile quand elle a fait augmenter la valeur des fonds de pension mais répréhensible quand ils ont baissé Alors on trafique une reprise pour remonter la performance.


Cette crise va durer longtemps. Comme on dit au Café Américain : «The banks must be restrained, the financial system reformed, and the economy brought back into balance, before there can be any sustained recovery.» Pensez-vous que ça va se passer ? Je l’espère, mais je suis un homme naïf.



Tout le problème de cette crise c’est qu’elle ajoute au chaos ambiant. Celui de l’information inutile et instantanée, des meutes médiatiques trop occupées à se battre pour le même os sans voir d’où il vient. Le verraient-elles qu’il y aurait un banquier glamour pour distraire l’attention. Ou un Facebook. Ou un blogue.


Non, si j’écris peu sur ce blogue c’est tout simplement que je cause aussi à cinq classes par semaine.


J’essaie de les distraire des distractions.

Petit radoub

Après bien des tentatives, j'ai finalement trouvé une nouvelle enveloppe à ce blogue. Ma première idée était de chercher quelque chose de plus épuré genre belle image nature en bandeau et rien d'autre. Les thèmes K2 ou Ocean Mist, me plaisaient beaucoup mais tous deux étaient impossibles à ajuster correctement, soit que les caractères des messages restaient trop petits ou que leur colonne était trop mince. Treasure Hunter avait aussi des caractères lilliputiens, à croire que les créateurs de modèles portent des loupes comme lunettes.

Ce sera donc Letter Frame que j'ai trouvé là. J'aime bien son côté informel et les bidules qui traînent autour de la page font un clin d'oeil à la mise en page de l'album Les Chaouins de mes vieux amis Dyane Gagnon et Yves Boisvert.

Reste encore bien des choses à bidouiller.

Et aussi écrire plus souvent.


26 février 2010

Encore là

Plus d'un mois sans rien dire. C’est à croire que quand tout va bien on a pas le goût d’écrire. Les gens heureux n’auraient vraiment pas d’histoires ? Allons- y de quelques nouvelles en vrac.

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Coté boulot, ça se passe de mieux en mieux, je sens que j’ai trouvé le ton et les mots pour me faire mieux comprendre par mes cégépiens. Il faut savoir que le manque de vocabulaire de bien des jeunes sortis du secondaire me sidère, c’est désolant mais bon, on fait avec et on prend l’habitude de traduire à coups de synonymes tout mot un peu compliqué. Et ça marche. Autant pour les footballeurs que les filles trop maquillées de la dernière rangée.

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Marre des débats sur l’inclusion/l’exclusion l’identité/l’étranger, eux/nous. Aucune loi ou politique ne saurait changer la volonté des uns de s’intégrer ou des autres à s’ouvrir, il n’y a là dedans que les expériences ou volontés de chacun et le temps qui fait son œuvre. C’est le terrain qui compte, pas la représentation médiatique.

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Drôle d'hiver que nous avons. Il y a deux jours il était enfin tombé 20-25 cm de neige, après une disette rare en février. Enfin de quoi essayer les raquettes que je me suis acheté. Aujourd'hui, c'est presque déjà fondu. Ce n'est pas tout de suite que je vais enlever leur étiquette. Au moins les trottoirs sont secs pour le piéton que je reste.

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Semaine de relâche en vue et bienvenue. Au menu: corrigeage, radoub du blogue (ce doit être le brun qui ne fait plus écrire), grand ménage de l'appart et virée à Montréal.

Tiffany m'attend.