19 avril 2009

Tague

Ouais suis en retard. Mais c'était déjà écrit. Il fait trop beau pour bloguer.
Voici donc ma réponse à la tague littéraire qui circulait chez les blogues que je lis.

1. Coins cornés ou marque-page ? J’aime trop les livres pour les corner. J’ai souvent des signets, mais rarement quand j’en ai besoin, alors tout ce qui traîne y passe, factures etc. Ou bien je renverse la livre là où j’en suis. Bon signe si je le reprends.

2. Un livre en cadeau ?
C’est ce que je donne généralement, ça simplifie le magasinage.

3. Lis-tu dans ton bain ?
Suis un homme de douche et les quelques fois que j’ai essayé de lire au bain j’ai trouvé ça très inconfortable.

4. As-tu déjà pensé à écrire un livre ?
Souvent, mais pas de la littérature. En fait, avoir le temps, j’écrirais un manuel pour chacun des cours que je donne.

5. Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?
Du bien si elles m’accrochent et alors la série y passe en temps record, j’ai lu comme ça les Chroniques de San Francisco dernièrement. Je me souviens il y a trente ans d’avoir séché des cours pour finir le Seigneur des Anneaux. Mais a priori les séries ne m’attirent pas tellement. Pur snobisme de ma part.

6. As-tu un livre-culte ?
Plusieurs. Ado, je prenais les bois avec le Walden de Thoreau. Aujourd’hui, j’ai plutôt des auteurs cultes : Jacques Ferron, Giono, Lewis Mumford., Julien Gracq et tant d’autres.

7. Aimes-tu relire ?
Oui, depuis des années je lis et relis les chroniques d’Alphonse Allais ou de Vialatte en m’endormant. Des fois aussi un Maigret ou un San Antonio pour l’ambiance et les souvenirs de jeunesse.
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8. Rencontrer ou ne pas rencontrer les auteurs de livre qu’on a aimés ?
Cela m’est arrivé souvent du temps où je faisais de la radio, y compris ceux de livres que je n’ai pas aimé. Sinon, je ne cours pas les rencontres mais comme j’ai un bon ami et voisin dans le milieu littéraire m’est arrivé de rencontrer et d’écluser quelques bières avec des écrivains que j’admire. Suis toujours gêné de leur dire que j’aime leurs livres. Eux aussi je pense, et ce n’est pas le moment non plus. Il s'agit de boire un coup entre amis.

9. Aimes-tu parler de tes lectures ?
Oui sûrement, tout le problème étant de trouver des interlocuteurs.

10. Comment choisis-tu tes livres ?
Au hasard des librairies, par des recommandations d’amis ou d’autres lectures. Je m’encombre aussi de bouquins dénichés pas cher dans les foires, ventes et autres librairies d’usagés. Je ne les lis pas toujours.

11. Une lecture inavouable ?
La Tribune de Sherbrooke ;-)

12. Des endroits préférés pour lire ?
N’importe où pour vu que je sois bien, le plus souvent assis, suis inconfortable couché.

13. Un livre idéal pour toi serait ?
Celui que je n’ai pas lu.

14. Lire par-dessus l’épaule ?
Jamais. C’est trop indiscret.

15. Télé, jeux vidéo ou livres ?
Je n’ai pas de télé, les jeux vidéo m’indiffèrent, mais internet est un gros concurrent.

16. Lire et manger ?
Que des journaux ou revues, les livres se tiennent rarement seuls. Mais parfois quand suis vraiment dedans, il y a moyen de coincer les pages sous une assiette avec un ustensile quelconque pour éviter qu'elles ne glissent.

17. Lecture en musique, en silence, peu importe ?
Peu importe, des fois de la musique ou la radio en fond, mais quand je lis, je n’entends rien.

18. Lire un livre électronique ?
Je lis beaucoup à l’écran de l’ordi, mais je ne vois pas tellement l’idée de m’encombrer d’un bidule supplémentaire.

19. Le livre vous tombe des mains, aller jusqu’au bout ou pas ?
Jamais. J’espère quand même dépasser un jour la page trois d’ À la recherche du temps perdu.

20. Qu’arrive-t-il à la page 100 ?
Ce qui devait arriver.

21. Un livre que tu donnerais à ton pire ennemi ?

Il n’en mérite pas un. Il ne lit probablement pas anyway.

13 avril 2009

Actions urbaines

J'ai passé la fin de semaine à Montréal, ou pour être précis dans ma banlieue natale. Ma virée culturelle du samedi était chargée. Musée des beaux arts: check pour l'expo Van Dongen. Il dessinait dans les journaux satiriques de la belle époque. Y compris le Canard libre qui deviendra enchaîné plus tard. Il y avait aussi plein de monde à l'expo commémorative du bed in de Yoko Ono et John Lennon. Expo touchante, avec toutes les déconstructions de circonstance. On en sort quand même ému, malgré la foule.

Suis allé ensuite au Centre canadien d'architecture. Il y avait Actions cette expo que j'ai bien aimé, qui parle de choses concrètes pour améliorer la vie en ville. Le problème étant que pour en parler je devrais utiliser tout le vocabulaire branchouille contemporain. Dérives urbaines, appropriation de l'espace, subversion, dans un mode festif et transgressif. Il y a de joyeuses idées dans tout ça. Mais comme je ne travaille pas pour un organe urbain, vous m'épargnerez le texte de circonstance, utilisez dans un ordre aléatoire tous les vocables ad hoc et vous aurez un compte-rendu.

De ces appropriations de lieux, j'ai bien aimé celle d'implanter des bancs dans les espaces vacants.

Il n'y a aucun banc sur les terrains de Centre Canadien d'architecture.

Ça ferait désordre.

Allez voir le site de l'expo Actions, ça fait quand même réfléchir.

8 avril 2009

Grand déjeuner chez Desmarais

Un collègue me faisait remarquer l''autre jour à quel point la Caisse de Dépôt était devenue proche des Desmarais. C'est là que son ex président Henri-Paul Rousseau travaille. Il me disait aussi que cet ultra fédéraliste qu'est Desmarais devait être heureux, voire derrière, sa déconfiture puisque voilà un outil financier important pour le moins amoché. Avec les déclarations fédéralistes de son ami Sarkozy cela fait deux soutiens de poids neutralisés. J'ai souri, un peu troublé, mais bon, comme je ne suis pas porté sur les thèses conspirationnistes j'ai laissé passer.

Or que lis-je dans le Devoir ?(1). Le nouveau président de la caisse s'empresse de rencontrer tout le Québec Inc au siège social même de la Power Corporation.

Je ne suis plus troublé. Inquiet plutôt.


(1) Accès abonnés. On en parle pas dans Cyberpresse. Évidemment.

5 avril 2009

Dessine moi (avec) un mouton

On connaissait le génie des alpages et ses moutons délriants mais ça ce sont des bergers brillants


Trouvé chez Naked Capitalism

4 avril 2009

Rapaillages d'un samedi

Juste avant d'écrire ce billet j'étais allé fumer une cigarette sur la galerie, histoire de profiter du temps doux et de voir si les fleurs se pointent. C'est alors que j'ai fais oups !

Le muret du coté est finalement tombé. Depuis quelques semaines il était bombé et probablement que les pluies d'hier ont en quelque sorte crevé l'abcès. Ce n'est pas une surprise, il était tombé déjà juste avant que j'emménage ici et disons que sa reconstruction s'est faite à l'abri de toutes les règles de l'art. On ne doit pas empiler plus que quatre de ces horribles blocs de béton, il y en a six ou sept. Comme en plus le très chaouin propriétaire précédent a mal posé les tuyaux de drainage, le limon sableux du mort-terrain se sature d'eau, devient visqueux et en coulant fait s'écrouler le muret.

Résultat final: je vais rescaper les bulbes de tulipes déterrés brutalement et voir si au fond ce muret sert à quelque chose. La pente plus au fond tient bien sans blocs et comme ils sont horriblement laids...

On rebloguera plus tard.

Petite annonce. À donner: blocs de bétons parfaits pour murets de mauvais goût dans banlieues cheap.