Il tombe une petite neige sur Sherbrooke. Hier, on a eu des éclairs. Avant-hier, il faisait 18. Si on fait la moyenne de tout ça, on en vient à une normale. Quand même, les décorations de Noël me semblent moins déplacées sur fond blanc.
Après un saut à Montréal me voici de retour à Sherbrooke depuis jeudi. Au répondeur un message : un prof est hospitalisé possible que je le remplace en partie cet hiver. En moins d’un mois, ma tâche et mes revenus pourraient tripler. Comme quoi la précarité en enseignement confirme un vieil adage : le malheur des uns fait le bonheur des autres.
Vu à Montréal l’exposition Girodet au Musée des Beaux-Arts. J’aime bien ce genre de peintre inconnu qu’on nous fait découvrir. C’est de la peinture bien léchée, classique comme on l’était au début du 19e, avec une certaine audace qui l’amène chez les romantiques. Ce tableau m’est tombé dans l’œil.
Anne-Louis Girodet, Endymion, effet de lune.
J’aime bien cette ambiance étrange, déjà romantique, pas loin du symbolisme. Un drôle de pistolet ce Girodet qui aimait peindre des arabes au moment où l’Europe se remet à l’Orient. C’était un peintre bien établi dont connait peu la vie privée, ses amis ayant brulé sa correspondance (compromettante?) à sa mort. À cette époque cela veut tout dire, on a brûlé celle de d’Alexandre von Humboldt pour cacher son homosexualité. Disons que sa sensualité est bien masculine…
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