Comme de coutume, je me suis levé aux aurores, encore qu'à ce temps ci de l'année, il fait nuit noire à 5h du mat. On a un Noël blanc, c'est plus joli et par moins 19, on peut dire que ce bel automne qu'on a eu est fini. Grosse journée en vue, je pars voir famille et amis à Montréal, me reste plein de petites choses à faire avant d'embarquer dans l'autobus pour la grande ville.
En attendant le cipaille maternel et traditionnel, je vais commencer à réfléchir à un nouveau cours que je vais donner cet hiver autour des défis à relever pour améliorer notre planète. Ils sont nombreux.
Je nous souhaite donc, naïvement peut être, plus de paix intérieure et extérieure, du plaisir avec nos proches et qui sait, le paradis avant la fin de nos jours.
En voguant sur le site de mon université j'ai appris que je donnais mes cours en présentiel. C'est à dire dans une classe avec des humains. On imaginait le malaise dans une quelconque réunion de fac d'éduc pleine de pédagogues : comment ne pas dire régulier, ordinaire, classique ou encore ô sacrilège ! traditionnel.
Présentiel ça sonne tellement plus hip moderne web.2.0 (ou 3.0 ? j'ai perdu le compte). On sent la proximité avec logiciel. Et l'extase des innovateurs pédagogiques.
Noyé de corrections je n'ai pas trop le temps de blogguer. Je me souviens ce soir de cette chanson, j'en aime la version disque, même si elle était une déclaration de guerre quand j'étais à la radio. C'est une chanson qui a accompagné mes rares colères et mes ruptures.
J'aimerais faire entendre à mes étudiants la version disque, pour qu'ils s'indignent, c'est à la mode, j'ai mes réserves, mais bon un bon prof sait faire de ce qui se passe une didactique,
Et n'empêche, ça a moins vieilli que je ne le pensais.
Je n'ai pas le temps de parler des indignés, mouvement bien sympathique qui reviendra. Comme sont revenues les aides aux banques pour faire face à la désastreuse et parfaitement évitable crise de l'euro. Je laisse le commentaire à Ry Cooder :