27 septembre 2009

un peu de Falardeau


Je n'ai jamais vu un film d'Elvis Gratton. Pour moi, Le party est une excellente bande sonore qui a fait connaître un peu mieux Richard Desjardins. Je ne vois pas de films, alors le cinéaste m'est inconnu ou presque. Au départ, le personnage de Falardeau m'était vaguement antipathique. Mais en lisant La liberté n'est pas une marque yougourt, j'ai compris qu'il était autre chose qu'un nationaleux de gauche accroché aux années 1970.

Oh il en presque tous les tics et les défauts. Pas la superficialité. Alors que beaucoup de pseudo-rebelles sont blindés dans leur placements REER éthiques, lui s'est contenté de marcher droit. Aveuglément lucide dans ses idéaux. Illuminé souvent pour ses ténébreux adversaires, il a gardé le cap de l'indépendance du Québec.

Et malgré sa rhétorique un peu vieillie de la décolonisation, il ne faut pas oublier que le Québec vit toujours sous une constitution qu'il n'a pas acceptée. Sous une loi de la clarté qui remet en cause ses choix ou son territoire. Ce n'est pas un régime colonial, mais en 2009 dans un Canada qui donne des leçons de démocratie à l'Afghanistan c'est étrange.

Ou logique et conséquent ?

19 septembre 2009

Un peu de swing

Ma soeur avait un culte pour Benny Goodman. Je l'ai redécouvert sans le vouloir dans cette scène d'un film de Patrice Leconte qui n'était pour moi qu'un des plus étranges dessinateurs de Pilote.

Il y avait dans le film cette scène monégasque qui a mis en joie le chroniqueur des heurs et malheurs de Steph de Monac que j'ai déjà été.



C'est au générique de la fin que j'ai su que la fille était Vanessa Paradis, ce qui m'a confirmé qu'elle devrait faire autre chose que chanteuse.

En voila la version originale ou presque avec le big band de Benny Goodman, et un grand drummer du temps, Gene Krupa.

18 septembre 2009

Un détail

Quand on ouvrait un mac en 1985, la sélection clavier canadien-français était accompagnée d’un drapeau du Québec. Ce qui, dans le gros pixel qui tache de l’époque, était assez compliqué. Un jour, c’est devenu un drapeau canadien.

Apple était devenue une vraie compagnie.

13 septembre 2009

Un iMessage

Ce blogue est maintenant un iBlogue, écrit par un iChaouin ou un iMagoua, c'est selon. Ce sera mon gros cadeau d'anniversaire et de rentrée. Un iMac où je me perds encore un peu dans le grand écran 24 pouces, avec un tout petit clavier sans chiffres que j'aime beaucoup, même si je sens que ça va me prendre pas mal de temps à me faire à la norme du clavier (je tape plutôt sur des machines à clavier canadien anglais, ce qui finit par faire plein de àa ou de èe ).

Ce qu'il a de bien d'un Mac, c'est la simplicité. On le sort de la boite, on le branche et il marche. Encore faut-il se souvenir que la barre de menus n'est plus dans les fenêtres mais en haut, ce qui m'a pris trois heures et plein de clics droit sans effet. Et mille autres choses à paramétrer parce que c'est pas par défaut, que Safari n'est pas Firefox etc. Et ma vielle expérience maqueuse est inutile. Mon vieux Mac, qui marchait encore l'an dernier, était sous le système 6. Un clone de son boitier de Mac 128 est d'ailleurs en vitrine à la section arts décoratifs du Musée des Beaux-Arts de Montréal.

Depuis, il y a eu pour moi Windows 95, 97, 2000, NT et XP. Chez Mac on a cassé la série noire des systèmes 7-8-9 en rebaptisant le 10 sous X et sa cohorte de félins. Je suis sous le signe du léopard, on m'a aussi donné celui des neiges mais il les attendra sagement avant que je ne l'installe, mettons que j'ai plein de trucs à réapprendre avant. Un ami me disait que ce sera facile de me faire au mac, il est tellement intuitif. Sans doute. Si ce n'était de mon premier Mac en 1985, je n'aurais jamais aimé les ordis tellement les terminaux et le système de de l'université étaient rébarbatifs et geek friendly.

Cela dit, tout nouvel ordinateur n'est pas intuitif. Ne serait-ce que par les mille habitudes à changer et les plus de 20 ans passés sur ces machines je suis disons déviargé de l'intuition informatique qui de toutes façons m'a toujours semblé être une illusion de geek. Mais quand même, un Mac c'est bien pensé, bien designé. Juste l'idée de faire des tits dessins sur les touches F m'a permis de découvrir à quoi elles servent, ce que je n'ai pas eu le temps de comprendre en 15 ans de windows.

Mais bon me voici donc au volant d'une excellente machine, dans un nouveau bureau que j'aménage tranquillement dans un des chambres que je louais, nouvel espace qui va me faire du bien. J'habite mieux ma maison.

Me reste juste à savoir à quoi sert le iPod Touch qui venait gratuitement avec l'ordi.