24 mai 2007

J-0 Grand départ

Les bonnes nouvelles s'accumulent. Probable boulot cet automne au cégep. Mais pour le moment, suis dans les boites (et le bordel).


Les déménageurs arrivent en début d'après-midi. Il fera 30 degrés peut-être. Un dernier coup d'oeil au jardin, affreusement négligé


Et maintenant en route, un dernier coup de collier pour que l'essentiel arrive à la nouvelle maison. Restera encore bien des choses à récupérer ici, j'ai manqué de boites pour les livres et pas eu le temps de faire tous les garde-robes.

Mais je ne suis déjà plus là.

Dernier message de la rue London. Le prochain (au hasard du rebranchement) viendra de l'autre coté de la rivière, en terres nouvelles.

19 mai 2007

J - 5

Dernière fin de semaine sur la rue London. Journée assez agréable, quoique fatigante. Passé de l’avant-midi à la future maison à aider à reconstruire un muret de blocs de béton qui n’a pas résisté au drôle de printemps qu’on a eu. Ramassé plein de cossins à la vente de garage des anciens proprios question de pallier le manque de meubles appréhendé. Vu l’aspect très familial de la rue aussi, c’était un peu leur party de départ. Tous les voisins sont passés. Curieux aussi du nouveau propriétaire ?

***

Je ne me souviens plus où j’ai lu qu’un déménagement est un des événements les plus stressants possibles. C’est assez vrai. Il y a tout les changements d’adresses, le légal de l’acquisition dans mon cas. Être propriétaire comble quand même de la drope sociale inhérente à passer du Vieux Nord à l’Est de Sherbrooke. C’est un changement de statut social.

Et tout le reste. Changer de dépanneur, de voisins, mais là j’y gagne, aucun n’est voleur. Déménager c’est surtout changer de monde, de banal. Passer de choses mille fois vues à l’inconnu.

Apprendre un territoire est toujours plus inquiétant que de le reconnaître.

12 mai 2007

j - 12

Je pars le 24 mai. Le camion et les déménageurs sont réservés. Le montage financier est dessiné, les papiers sont chez le notaire. Premiers changements d’adresse officiels. Là bas, les plantes déménagées poussent déjà. Même eu le plaisir d’y veiller lundi dernier, il faisait presque chaud. J’y serai bien.

J’ai commencé mes boites, tranquillement l’appartement se dégarnit. Je n’ai rien fait au jardin, je suis déjà parti. Je sens que les choses tournent. Il y des possibilités plus concrètes en vue au cégep. À l’université peut-être aussi. De l’aide des amis pour que tout baigne.

Que demander de plus ?

1 mai 2007

Déménagement phase I

Enfin un peu de soleil. Et ça tombe bien, journée de déménagement de plantes. Ceux qui me lisent depuis longtemps savent que je n’aime non tant pas jardiner que d’habiter un jardin. Je pense depuis longtemps que le geste le plus révolutionnaire possible est d’améliorer le monde dans lequel on vit. Que planter des fleurs pour le simple plaisir de les voir, les sentir est beaucoup mieux qu’une stérile discussion politique.

On a donc passé l’après-midi à déterrer des plantes pour les transplanter au futur logement. Ma vielle amie graphiste horticultrice, son fils, son chum poète, qui a une machine; de la bière, du vin autour. On a même déménagé des roches. L’esprit d’un lieu nouveau avec de l’ancien, un peu.

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Premiers éléments déménagés. Restent l’administratif, le notaire, le montage financier.

C’est moins simple que des plantes.

Ce n’est pas vivant.

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Et invitation aux amis à passer cet été. J’ai de la place autant pour les familles du 450 que les amis réels ou virtuels. Je connais presque tous les coins secrets des cantons.

Et je serai moins petitement.